Fonctionnement du Satellite

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Un environnement particulier

  Les satellites artificiels sont très différents par leurs dimensions, par leurs formes, par leurs rôles. Ils sont cependant composés des mêmes éléments qui leur permettent de fonctionner dans les conditions particulières du milieu spatial. Ces singularités sont : le vide presque parfait ; le rayonnement solaire qui chauffe fortement un côté du satellite pendant que le côté opposé est au contraire très froid ; l'isolement physique complet avec la Terre, qui fait des ondes radioélectriques le seul moyen de communication possible, et qui interdit toute réparation d'un satellite automatique (c'est-à-dire sans équipage) ; la liberté totale de mouvement du satellite autour de son centre de gravité, qui se déplace lui-même sur une trajectoire entièrement déterminée par les lois de la mécanique céleste.


Le système de contrôle thermique

  Le vide spatial n'est pas en lui-même un sérieux problème : les appareils électroniques fonctionnent très bien dans ces conditions, et seuls les vaisseaux spatiaux habités ont besoin d'une atmosphère artificielle où les astronautes peuvent respirer et vivre sans scaphandre. La différence des températures entre la face éclairée et celle à l'ombre constitue en revanche une difficulté sérieuse : elle peut dépasser 200°C. En outre, un satellite proche de la Terre peut rester à chaque révolution plusieurs dizaines de minutes dans l'ombre de la planète, c'est-à-dire dans le froid cosmique. Pour résoudre ces problèmes, un satellite dispose d'un système de contrôle thermique, qui l'isole des rayons solaires, évacue les calories excédentaires produites par les appareils électroniques, et maintient une température satisfaisante dans tout le satellite. Ce système comprend un écran thermique (en général des couches d'un matériau comme le Kevlar aluminisé, dans lequel le satellite est comme emmailloté) et des radiateurs que l'on ouvre plus ou moins en fonction des besoins.

Le système de stabilisation et de manœuvre

  Ce second élément important d'un satellite artificiel comprend des petits moteurs-fusées (ou même simplement des petites tuyères éjectant du gaz sous pression) qui permettent d'orienter l'engin dans l'espace, de l'empêcher de tourner sur lui-même comme une toupie incontrôlée et, le cas échéant, de modifier sa trajectoire. Des roues à inertie, c'est-à-dire des sortes de gros>gyroscopes, servent aussi à maintenir un axe dans une direction déterminée. Un satellite de télécommunications géostationnaire, par exemple, doit maintenir ses antennes dirigées vers des points précis du globe terrestre. Il doit aussi corriger régulièrement les perturbations que subit son orbite du fait que la Terre n'est pas une sphère parfaite et homogène, et aussi à cause de l'attraction du Soleil.

Le système d'alimentation en énergie

  Ce système est la troisième partie fondamentale d'un satellite. La plupart des engins spatiaux utilisent l'énergie solaire, qu'ils transforment directement en électricité au moyen de photopiles. Celles-ci sont des jonctions semi-conductrices qui fournissent un courant lorsqu'elles sont éclairées. On les dispose en général sur des panneaux solaires, qu'un dispositif d'orientation maintient perpendiculaires aux rayons du Soleil. Ces panneaux donnent souvent aux satellites l'aspect de grands papillons. Les photopiles ne fonctionnent cependant pas dans l'ombre de la Terre et elles ne peuvent pas toujours faire face à des pics dans la demande électrique du satellite. Celui-ci dispose donc en outre de batteries, c'est-à-dire de piles qui sont rechargées par l'électricité des panneaux solaires. Certains engins spatiaux, ayant une durée de vie courte, n'utilisent d'ailleurs que des batteries comme sources d'énergie. C'est le cas par exemple des vaisseaux de transport d'astronautes, comme le Soyouz russe, ou la navette spatiale américaine. Celle-ci fait appel à une technologie très avancée : les piles à combustible, qui consomment de l'hydrogène et de l'oxygène liquides pour produire de l'électricité (et de l'eau) dans un processus inverse de celui de l'électrolyse de l'eau.

Le système de commande et de contrôle

  Ce système, véritable " cerveau " de l'engin spatial, dirige toutes les actions du satellite. Il surveille l'état des différents éléments du satellite et transmet les informations correspondantes au centre de contrôle situé sur la Terre. Inversement, il reçoit les ordres du centre du contrôle sur les manœuvres et le travail que doit accomplir le satellite, et il assure l'exécution de ces tâches. Cet échange d'informations entre la Terre et le satellite est appelé télémétrie. S'il s'interrompt, le satellite est perdu.

La charge utile

  Un satellite emporte naturellement aussi une charge utile qui lui permet de réaliser sa mission. Il peut s'agir d'un télescope pour observer l'Univers, d'une caméra pour photographier la Terre ou de "répéteurs" pour relayer des télécommunications, par exemple.

Images et shémas

 

Schéma illustrant les différentes phases du lancement.

  La vitesse tangentielle et l'altitude du satellite au point d'injection, lorsque celui-ci est abandonnéà lui-même, conditionnent les caractéristiques de l'orbite.

 

 

 

 

 

 

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Explication schématique du fonctionnement d'un Satellite de télécommunication :

 

 

 

 

 

Mise a jour de la page le 03/2005
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